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LICENCES


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Les raisons de ces choix :

A l'heure du tout proprio et de la marchandisation de tout et n'importe quoi (y compris des idées), le partage généreux des ressources est à considérer comme une réaction saine et légitime. Il me parait vital de s'ériger violemment contre un système toujours plus verrouillé et déshumanisé...

Hacker :

Au delà du simple domaine de l'informatique, "hacker", c'est subvertir, c'est inciser l'actuel pour en extraire de nouveaux possibles, des virtualités ou abstractions pouvant, à leur tour, pour certaines, devenir actuelles, et ce à l'infini.

«Le virtuel est le vrai domaine du Hacker. C'est depuis le champ des virtualités que le Hacker produit des expressions de l'actuel. Pour le Hacker, ce qui est représenté comme étant réel est toujours partiel, limité, et peut-être même faux. Pour le Hacker, il y a toujours un surplus de possibilités qui s"exprime dans ce qui est actuel, le surplus du virtuel. C'est le domaine inépuisable de ce qui est réel mais non actuel, de ce qui n'est pas mais qui peut advenir. Le domaine où comme le dit Massumi: "ce qui ne peut pas être expérimenté ne peut pas être senti". Hacker c'est réaliser le virtuel dans l'actuel, exprimer la différence du réel».

«N'importe quel domaine de la nature peut produire du virtuel. En abstrayant à partir de la nature, le hacking produit la possibilité d'une autre nature, après la seconde nature [la technique], une troisième nature, des natures à l'infini, se doublant et se redoublant. Le hacking découvre la nature de la nature, ses pouvoirs producteurs - et destructeurs. Il est dans la nature du Hacker de découvrir librement, d'inventer librement, de créer et de produire librement. Mais ce n'est pas dans la nature du hacking lui-même d'exploiter les abstractions ainsi produites. Celles-ci s'appliquent aussi bien à la physique qu'à la sexualité, à la biologie qu'à la politique, à l'informatique qu'à l'art et à la philosophie. La nature dans n'importe quel domaine et dans tous peut être hackée».

La libre expansion des pratiques de hack, repose sur la circulation la plus libre des informations, savoirs, connaissances, de manière à ce que toute personne puisse élaborer des hacks, des hacks de hacks, ...

«Hacker c'est exprimer la connaissance sous n'importe quelle forme. Le savoir du Hacker, dans sa pratique, implique une politique de l'information libre, de l'étude libre, de l'échange du résultat d'égal à égal dans un réseau peer-to-peer. Le savoir du Hacker implique aussi une éthique de la connaissance ouverte aux désirs des classes productives, et libérée de la subordination à la production marchande. Le savoir du Hacker est une connaissance qui exprime la virtualité de la nature en la transformant, étant pleinement conscient de la gratification comme du danger. Quand le savoir est libéré de la rareté [copyright, ...], la libre production des connaissances devient un savoir des producteurs libres».

Tous les textes précédemment cités sont tirés de "Un Manifeste Hacker" de Mc Kenzie Wark (Ed. Critical Secrets).


Le libre

Une introduction au libre (histoire, fondements) : pdf

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